Qui, en contemplant un cercueil, ne s’imagine pas allongé à l’intérieur ? On dit que les funérailles sont faites pour les vivants, non pour les morts, et ce n’est que trop vrai : nous ne pleurons pas seulement sur les disparus mais aussi sur nous-mêmes, sur la brièveté choquante de la vie, sur cette accumulation permanente de futilités….
Qui, en contemplant un cercueil, ne s’imagine pas allongé à l’intérieur ? On dit que les funérailles sont faites pour les vivants, non pour les morts, et ce n’est que trop vrai : nous ne pleurons pas seulement sur les disparus mais aussi sur nous-mêmes, sur la brièveté choquante de la vie, sur cette accumulation permanente de futilités…. Douglas Kennedy