C’est un sentiment à deux tranchants que la pitié. Celui qui ne sait pas s’en servir doit y renoncer. Ce n’est qu’au début que la pitié – comme la morphine – est un bienfait pour le malade, un remède, un calmant, mais elle devient un poison mortel quand on ne sait pas la doser ou y mettre un frein.
C’est un sentiment à deux tranchants que la pitié. Celui qui ne sait pas s’en servir doit y renoncer. Ce n’est qu’au début que la pitié – comme la morphine – est un bienfait pour le malade, un remède, un calmant, mais elle devient un poison mortel quand on ne sait pas la doser ou y mettre un frein. Stefan Zweig