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Les jeunes gens tombent à genoux devant leur maîtresse, comme l’infanterie devant la cavalerie, pour la vaincre ou pour donner la mort.

octobre 4, 2012 Frédérick Jézégou

Les jeunes gens tombent à genoux devant leur maîtresse, comme l’infanterie devant la cavalerie, pour la vaincre ou pour donner la mort.
Jean-Paul

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← A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse, <br> Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse
La mort d’un amour est comme la mort d’une personne bien-aimée. Elle laisse le même chagrin, le même vide, le même refus de se résigner à ce vide. Même si on l’a attendue, causée, voulue par autodéfense ou bon sens ou besoin de liberté, lorsqu’elle arrive on se sent invalide. Mutilé. Il nous semble être resté avec un seul œil, une seule oreille, un seul bras, une seule jambe, un seul poumon, un demi-cerveau, et nous ne faisons rien d’autre qu’invoquer la moitié perdue de nous-mêmes : celui ou celle avec qui on se sentait entier. →

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