Nous vivons des myriades de secondes et, pourtant, il n’y en a jamais qu’une, une seule, qui met en ébullition tout notre monde intérieur : la seconde où (Stendhal l’a décrite) la fleur interne déjà abreuvée de tous les sucs, réalise comme un éclair sa cristallisation.
Nous vivons des myriades de secondes et, pourtant, il n’y en a jamais qu’une, une seule, qui met en ébullition tout notre monde intérieur : la seconde où (Stendhal l’a décrite) la fleur interne déjà abreuvée de tous les sucs, réalise comme un éclair sa cristallisation. Stefan Sweig