Dès qu’un mot devient trop à la mode (je songe à l’engouement actuel pour la pureté, la gratuité, l’engagement, la présence, etc. ), il faut se demander ce qu’il recouvre plutôt que ce qu’il signifie. Et c’est en général son contraire. La mode sort du manque. La chose se porte quand elle n’est plus ; elle devient vêtement lorsqu’elle a cessé d’être corps.
Dès qu’un mot devient trop à la mode (je songe à l’engouement actuel pour la pureté, la gratuité, l’engagement, la présence, etc. ), il faut se demander ce qu’il recouvre plutôt que ce qu’il signifie. Et c’est en général son contraire. La mode sort du manque. La chose se porte quand elle n’est plus ; elle devient vêtement lorsqu’elle a cessé d’être corps. Gustave Thibon