C’est le propre de la vie de famille. On vit côte à côte comme si on se connaissait mais on ignore tout les uns des autres. on espère des miracles de notre consanguinité : des harmonies impossibles, des confidences absolues, des fusions viscérales. On se contente de mensonge rassurant de notre parenté.
C’est le propre de la vie de famille. On vit côte à côte comme si on se connaissait mais on ignore tout les uns des autres. on espère des miracles de notre consanguinité : des harmonies impossibles, des confidences absolues, des fusions viscérales. On se contente de mensonge rassurant de notre parenté. Jean-Michel Guenassia