A l’automne, ce n’est pas le froid qui chasse les hirondelles, c’est le manque d’insectes. C’est une constante du vivant, d’être convoqué par sa faim, et si les hirondelles reviennent avec les beaux jours, ce n’est pas pour honorer le printemps, c’est juste que là où elles étaient, à nouveau il n’y avait plus rien, disparues ces myriades d’insectes nés après les pluies.
A l’automne, ce n’est pas le froid qui chasse les hirondelles, c’est le manque d’insectes. C’est une constante du vivant, d’être convoqué par sa faim, et si les hirondelles reviennent avec les beaux jours, ce n’est pas pour honorer le printemps, c’est juste que là où elles étaient, à nouveau il n’y avait plus rien, disparues ces myriades d’insectes nés après les pluies. Serge Joncour