Il y a, si l’on pouvait dire, des âmes de proie qui vivent de l’âme d’autrui sans qu’autrui puisse vivre de la leur. Comme les carnivores qui peuvent manger l’homme et ne sont pas mangeables pour lui, le privilége de leur nature les met à l’abri de la réciprocité.
Il y a, si l’on pouvait dire, des âmes de proie qui vivent de l’âme d’autrui sans qu’autrui puisse vivre de la leur. Comme les carnivores qui peuvent manger l’homme et ne sont pas mangeables pour lui, le privilége de leur nature les met à l’abri de la réciprocité. Henri-Frédéric Amiel