Citation du 11 décembre 2012
Les chauds partisans du néolibéralisme estiment que les décisions en politique économique risquent, dans les États nationaux à structure démocratique, de déboucher dans l’irrationnel. En effet, dans ce contexte, les parlements et les gouvernements agiraient sous la prise de groupes d’intérêts et seraient, de plus, soumis aux décisions du corps électoral. Ceci les conduirait à décider constamment des dépenses inconsidérées et de décréter des lois qui limiteraient le fonctionnement de marchés libres et ouverts. Il serait donc plus simple, selon ces mêmes partisans, que les gouvernements s’entendent entre eux – sur la base de négociations internationales – pour décider de règles « rationnelles » et favorables au marché libre. Dans ce cas, ils seraient moins soumis aux pressions de groupes et de partis qui influencent fortement l’opinion publique. Ces règles décidées en commun, et les actes des acteurs internationaux qui en suivraient, agiraient en « chocs externes », comme par exemple le « choc pétrolier » des années soixante-dix, sur les économies nationales, obligeant ces dernières à se soumettre aux nécessités du marché mondial. — Peter Niggli
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