Il ne suffit pas, au besoin de solitude, qu’on soit assis seul à une table. Il faut encore qu’il y ait des chaises vides autour. Si le garçon vient m’enlever une de ces chaises sur lesquelles personne n’est assis, je ressens un vide ; et ma nature sociale se réveille. Je ne peux pas vivre sans chaises libres.
Il ne suffit pas, au besoin de solitude, qu’on soit assis seul à une table. Il faut encore qu’il y ait des chaises vides autour. Si le garçon vient m’enlever une de ces chaises sur lesquelles personne n’est assis, je ressens un vide ; et ma nature sociale se réveille. Je ne peux pas vivre sans chaises libres. Karl Kraus