Tout ce qu’un chemin creux, sec, odorant, bordé de noisetiers en fleurs, doit, en avril, à une bonne brise, je le sais ; et je sais aussi ce que gagne à passer sur un grand coteau chargé de thym et de lavande, le vent d’Est, le matin, quand il souffle très doucement et que la rosée humecte les pierres.
Tout ce qu’un chemin creux, sec, odorant, bordé de noisetiers en fleurs, doit, en avril, à une bonne brise, je le sais ; et je sais aussi ce que gagne à passer sur un grand coteau chargé de thym et de lavande, le vent d’Est, le matin, quand il souffle très doucement et que la rosée humecte les pierres. Henri Bosco