Notre lourde peine s’écoule comme sable de nos mains rouvertes, abandonnées, nos mains hier contractées sur la blessure, dures, tentées d’être cailloux et qui ne furent jamais telles, ni le seront, nos mains redevenues caresses, Toi ma merveille, mon incroyable merveille, et que j’avais perdue le temps interminable et bref d’un cri. Je te contemple avec ce sanglot nerveux de l’enfant à qui l’on rend son trésor, incrédule encore, tremblant qu’on ne l’abuse.
Notre lourde peine s’écoule comme sable de nos mains rouvertes, abandonnées, nos mains hier contractées sur la blessure, dures, tentées d’être cailloux et qui ne furent jamais telles, ni le seront, nos mains redevenues caresses, Toi ma merveille, mon incroyable merveille, et que j’avais perdue le temps interminable et bref d’un cri. Je te contemple avec ce sanglot nerveux de l’enfant à qui l’on rend son trésor, incrédule encore, tremblant qu’on ne l’abuse. Mireille Sorgue