Je t’ai d’abord aimé tel que tu es, tel que tu m’es apparu ? mais ce n’était plus assez, et j’ai voulu te posséder depuis toujours, depuis ton origine, j’ai voulu t’arracher au monde, et que tu croisses en moi seule, sans autre mère que moi, sans autre femme que moi, et n’ayant connu que mon ventre.
Je t’ai d’abord aimé tel que tu es, tel que tu m’es apparu ? mais ce n’était plus assez, et j’ai voulu te posséder depuis toujours, depuis ton origine, j’ai voulu t’arracher au monde, et que tu croisses en moi seule, sans autre mère que moi, sans autre femme que moi, et n’ayant connu que mon ventre. Mireille Sorgue