L’amour, dépendant du hasard, en devenait fragile et irréel. Je me sentais appartenir au monde, son cœur, ses pulsations. La vie me semblait liquide. Tout coulait autour de moi comme la sève des arbres, comme la salive ou la sueur, comme les pluies d’orage, comme tout ce que j’imaginais de lui, son odeur et son souffle, sa force et sa douceur.
L’amour, dépendant du hasard, en devenait fragile et irréel. Je me sentais appartenir au monde, son cœur, ses pulsations. La vie me semblait liquide. Tout coulait autour de moi comme la sève des arbres, comme la salive ou la sueur, comme les pluies d’orage, comme tout ce que j’imaginais de lui, son odeur et son souffle, sa force et sa douceur. Nina Bouraoui