Alors on entendra sous l’accent du délire Dans les aveugles mots les cris de déraison Par cet amour de toi soudre la floraison Des grands rosiers humains promis à l’avenir Alors on entendra le cœur jamais éteint Alors on entendra le sanglot sous la pierre Que l’on verra saigner où s’attacha mon lierre On saura que ma nuit préparait le matin.
Alors on entendra sous l’accent du délire Dans les aveugles mots les cris de déraison Par cet amour de toi soudre la floraison Des grands rosiers humains promis à l’avenir Alors on entendra le cœur jamais éteint Alors on entendra le sanglot sous la pierre Que l’on verra saigner où s’attacha mon lierre On saura que ma nuit préparait le matin. Louis Aragon