Je suis assez effronté pour me croire plus heureux qu’un autre, d’abord que je me trouve convaincu que mes goûts me rendent susceptible de plus de plaisir. Heureux ceux qui sans nuire à personne savent s’en procurer, et insensés les autres qui s’imaginent que le GRAND-ÊTRE puisse jouir des douleurs, des peines, et des abstinences qu’ils lui offrent en sacrifice.
Je suis assez effronté pour me croire plus heureux qu’un autre, d’abord que je me trouve convaincu que mes goûts me rendent susceptible de plus de plaisir. Heureux ceux qui sans nuire à personne savent s’en procurer, et insensés les autres qui s’imaginent que le GRAND-ÊTRE puisse jouir des douleurs, des peines, et des abstinences qu’ils lui offrent en sacrifice. Giacomo Casanova