Ah ! si j’avais eu le bonheur de mourir pour toi, de me sacrifier pour toi ! Je voudrais mourir joyeusement, si je pouvais te rendre le repos, les délices de ta vie. Mais, hélas ! il ne fut donné qu’à quelques hommes privilégiés de verser leur sang pour les leurs, et d’allumer par leur mort, au sein de ceux qu’ils aimaient, une vie nouvelle et centuplée.
Ah ! si j’avais eu le bonheur de mourir pour toi, de me sacrifier pour toi ! Je voudrais mourir joyeusement, si je pouvais te rendre le repos, les délices de ta vie. Mais, hélas ! il ne fut donné qu’à quelques hommes privilégiés de verser leur sang pour les leurs, et d’allumer par leur mort, au sein de ceux qu’ils aimaient, une vie nouvelle et centuplée. Johann Wolfgang von Goethe