Nos disputes devraient être défendues et punies, comme d’autres crimes verbaux. Quel vice n’éveillent-elles et n’amoncellent, toujours régies et commandées par la colère ? Nous entrons en inimitié, premièrement contre les raisons, et puis contre les hommes. Nous n’apprenons à disputer que pour contredire : et chacun contredisant et étant contredit, il en advient que le fruit du disputer, c’est perdre et anéantir la vérité. Ainsi Platon en sa République, prohibe cet exercice aux esprits ineptes et mal nés.
Nos disputes devraient être défendues et punies, comme d’autres crimes verbaux. Quel vice n’éveillent-elles et n’amoncellent, toujours régies et commandées par la colère ? Nous entrons en inimitié, premièrement contre les raisons, et puis contre les hommes. Nous n’apprenons à disputer que pour contredire : et chacun contredisant et étant contredit, il en advient que le fruit du disputer, c’est perdre et anéantir la vérité. Ainsi Platon en sa République, prohibe cet exercice aux esprits ineptes et mal nés. Montaigne