La gêne suppose une hypertrophie de la perception de l’autre, d’ou la politesse des gens gênés, qui ne vivent qu’en fonction d’autrui. Le paradoxe de la gêne est qu’elle crée un malaise à partir de la déférence que l’autre inspire.
La gêne suppose une hypertrophie de la perception de l’autre, d’ou la politesse des gens gênés, qui ne vivent qu’en fonction d’autrui. Le paradoxe de la gêne est qu’elle crée un malaise à partir de la déférence que l’autre inspire. Amélie Nothomb