L’amour des conquêtes ressemble à l’ivresse. Elle devient une soif inextinguible. Le conquérant, qui n’est que cela, compte pour rien le meurtre, l’injustice, la dévastation. Ses flatteurs le louent, son peuple pleure. Tels furent Attila, Gengis-Kan, Tamerlan. Alexandre protégea les arts, bâtit des villes, ranima le commerce : la postérité lui pardonne ses conquêtes.
L’amour des conquêtes ressemble à l’ivresse. Elle devient une soif inextinguible. Le conquérant, qui n’est que cela, compte pour rien le meurtre, l’injustice, la dévastation. Ses flatteurs le louent, son peuple pleure. Tels furent Attila, Gengis-Kan, Tamerlan. Alexandre protégea les arts, bâtit des villes, ranima le commerce : la postérité lui pardonne ses conquêtes. Pigault-Lebrun