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C’est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu.

janvier 30, 2014 Frédérick Jézégou

C’est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Albert Camus

Le Dico des citations

← Une main sans pitié broie ce qui est le plus digne de notre orgueil. Rien n’échappe. Nous menons, contre l’Eternité, une lutte dérisoire parce qu’elle prétend vaincre les éléments alors que c’est l’homme qui écrase tout, de son poids, de sa sauvagerie, de sa bêtise et que c’est de lui qu’il faut se méfier d’abord.
Question : comment faire pour ne pas perdre son temps ? Réponse : l’éprouver dans toute sa longueur. Moyens : passer des journées dans l’antichambre d’un dentiste, sur une chaise inconfortable ; vivre à son balcon le dimanche après-midi ; écouter des conférences dans une langue qu’on ne comprend pas ; choisir les itinéraires de chemin de fer les plus longs et les moins commodes et voyager debout naturellement ; faire la queue au guichet des spectacles et ne pas prendre sa place, etc. →

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