A la source de nous-même, il n’y pas nous-même, mais le fourmillement de la race. Notre enfance nous apparaît comme une nébuleuse, dont une mère est le noyau tendre et rayonnant. Notre histoire personnelle, dès son premier chapitre, attenterait au miséricordieux oubli que goûte justement dans la mort toute la créature qui a vécu avec décence et dévotion, comme l’ont fait celles dont je suis issu.
A la source de nous-même, il n’y pas nous-même, mais le fourmillement de la race. Notre enfance nous apparaît comme une nébuleuse, dont une mère est le noyau tendre et rayonnant. Notre histoire personnelle, dès son premier chapitre, attenterait au miséricordieux oubli que goûte justement dans la mort toute la créature qui a vécu avec décence et dévotion, comme l’ont fait celles dont je suis issu. François Mauriac