Je m’irritais quand j’étais jeune de ce mur dressé par la bourgeoisie d’autrefois contre tous les regards et, chez certains, de ces eaux troublées exprès pour dissimuler ce qui ne devait pas être connu. Je mesure mieux aujourd’hui, lorsque j’essaie d’imaginer ce que devrait être l’histoire de ma vie racontée par moi-même, quel risque permanent d’attentat constitue le monstre de lettres, qui tire sa substance d’une classe et d’une lignée.
Je m’irritais quand j’étais jeune de ce mur dressé par la bourgeoisie d’autrefois contre tous les regards et, chez certains, de ces eaux troublées exprès pour dissimuler ce qui ne devait pas être connu. Je mesure mieux aujourd’hui, lorsque j’essaie d’imaginer ce que devrait être l’histoire de ma vie racontée par moi-même, quel risque permanent d’attentat constitue le monstre de lettres, qui tire sa substance d’une classe et d’une lignée. François Mauriac