Ainsi va le monde ; on travaille, on projette, on arrange d’un côté ; la fortune accomplit de l’autre : et depuis l’affamé conquérant qui voudrait avaler la terre, jusqu’au paisible aveugle qui se laisse mener par son chien, tous sont le jouet de ses caprices ; encore l’aveugle au chien est-il souvent mieux conduit, moins trompé dans ses vues que l’autre aveugle avec son entourage. – Pour cet aimable aveugle qu’on nomme Amour… Il la reprend tendrement à bras-le-corps.
Ainsi va le monde ; on travaille, on projette, on arrange d’un côté ; la fortune accomplit de l’autre : et depuis l’affamé conquérant qui voudrait avaler la terre, jusqu’au paisible aveugle qui se laisse mener par son chien, tous sont le jouet de ses caprices ; encore l’aveugle au chien est-il souvent mieux conduit, moins trompé dans ses vues que l’autre aveugle avec son entourage. – Pour cet aimable aveugle qu’on nomme Amour…
Il la reprend tendrement à bras-le-corps. Beaumarchais