Vois d’un oeil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de beauté, s’enivrant de plaisir ! Quand elle aura tari sa coupe enchanteresse, Que restera-t-il d’elle ? à peine un souvenir : Le tombeau qui l’attend l’engloutit tout entière, Un silence éternel succède à ses amours ; Mais les siècles auront passé sur ta poussière, Elvire, et tu vivras toujours !.
Vois d’un oeil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de beauté, s’enivrant de plaisir ! Quand elle aura tari sa coupe enchanteresse, Que restera-t-il d’elle ? à peine un souvenir : Le tombeau qui l’attend l’engloutit tout entière, Un silence éternel succède à ses amours ; Mais les siècles auront passé sur ta poussière, Elvire, et tu vivras toujours !. Lamartine