Une des questions les plus justes de l’état dans lequel on est quand on se lance dans l’écriture d’un poème est donnée par Barthes quand il parle de l’écriture d’une lettre d’amour : Ce que l’amour dénude en moi c’est l’énergie. Tout ce que je fais a un sens (je puis donc vivre, sans geindre), mais ce sens est une finalité insaisissable : il n’est que le sens de ma force. Les inflexions dolentes, coupables, tristes, tout le réactif de ma vie quotidienne est retourné . J’écris pour ressentir — vérifier ? — que j’ai encore envie.
Une des questions les plus justes de l’état dans lequel on est quand on se lance dans l’écriture d’un poème est donnée par Barthes quand il parle de l’écriture d’une lettre d’amour : Ce que l’amour dénude en moi c’est l’énergie. Tout ce que je fais a un sens (je puis donc vivre, sans geindre), mais ce sens est une finalité insaisissable : il n’est que le sens de ma force. Les inflexions dolentes, coupables, tristes, tout le réactif de ma vie quotidienne est retourné . J’écris pour ressentir — vérifier ? — que j’ai encore envie. Ariane Dreyfus