Quand l’homme de guerre a fini sa besogne de héros, il rentre dans sa maison et pend son épée au clou. Il n’en va pas de même pour les penseurs. Les idées ne s’accrochent pas au clou comme les épées. Quand le philosophe, quand le poète, se repose, ses idées continuent de combattre. Elles s’en vont en liberté, comme des folles sublimes, tout briser dans les mauvaises âmes et remuer le monde.
Quand l’homme de guerre a fini sa besogne de héros, il rentre dans sa maison et pend son épée au clou. Il n’en va pas de même pour les penseurs. Les idées ne s’accrochent pas au clou comme les épées. Quand le philosophe, quand le poète, se repose, ses idées continuent de combattre. Elles s’en vont en liberté, comme des folles sublimes, tout briser dans les mauvaises âmes et remuer le monde. Victor Hugo