Elle allait et passait comme un oiseau de flamme, Mettant sans le savoir le feu dans plus d’une âme, Et dans les yeux fixés sur tous ses pas charmants Jetant de toutes parts des éblouissements ! Toi, tu la contemplais n’osant approcher d’elle, Car le baril de poudre a peur de l’étincelle.
Elle allait et passait comme un oiseau de flamme, Mettant sans le savoir le feu dans plus d’une âme, Et dans les yeux fixés sur tous ses pas charmants Jetant de toutes parts des éblouissements ! Toi, tu la contemplais n’osant approcher d’elle, Car le baril de poudre a peur de l’étincelle. Victor Hugo