Les dégoûts de l’existence s’évaporent lorsque l’on se retrouve, entre amis, autour d’une table. Je suis familier de quelques-unes qui toutes répètent à l’envi qu’une gastronomie, c’est un style : il y a l’amie lunaire qui calcine ses pigeons, celle, originale, qui acclimate tous les continents à ses fourneaux – ainsi des fondues chinoises ou des poissons crus japonais -, celui qui, Parisien converti à la campagne, s’est fait le spécialiste des viandes en sauce – du navarin au boeuf carottes.
Les dégoûts de l’existence s’évaporent lorsque l’on se retrouve, entre amis, autour d’une table. Je suis familier de quelques-unes qui toutes répètent à l’envi qu’une gastronomie, c’est un style : il y a l’amie lunaire qui calcine ses pigeons, celle, originale, qui acclimate tous les continents à ses fourneaux – ainsi des fondues chinoises ou des poissons crus japonais -, celui qui, Parisien converti à la campagne, s’est fait le spécialiste des viandes en sauce – du navarin au boeuf carottes. Michel Onfray