J’ai posé que le philosophe (et sous ce mot, qu’on l’entende au neutre, vient aussi, naturellement, la philosophe) doit être sans doute un scientifique averti, un amateur de poèmes et un militant politique, mais qu’il doit aussi assumer que la pensée n’est jamais séparable des violentes péripéties de l’amour.
J’ai posé que le philosophe (et sous ce mot, qu’on l’entende au neutre, vient aussi, naturellement, la philosophe) doit être sans doute un scientifique averti, un amateur de poèmes et un militant politique, mais qu’il doit aussi assumer que la pensée n’est jamais séparable des violentes péripéties de l’amour. Alain Badiou