Le tort qu’on m’a fait ne m’autorise pas à infliger pareil tort à autrui. Rendre le mal pour le mal, sans chercher à voir plus loin, c’est ce qui ne peut se justifier ni par des motifs moraux, ni par aucun motif raisonnable ; et le droit du talion, pris pour principe unique et suprême du droit de punir, n’est qu’un non-sens.
Le tort qu’on m’a fait ne m’autorise pas à infliger pareil tort à autrui. Rendre le mal pour le mal, sans chercher à voir plus loin, c’est ce qui ne peut se justifier ni par des motifs moraux, ni par aucun motif raisonnable ; et le droit du talion, pris pour principe unique et suprême du droit de punir, n’est qu’un non-sens. Schopenhauer