Qu’il est étrange, dans ces commencements de la vie où un peu de bonheur nous est départi, qu’aucune voix ne vous avertisse : Aussi vieux que tu vives, tu n’auras pas d’autre joie au monde que ces quelques heures. Savoure-les jusqu’à la lie, parce qu’après cela, il ne reste rien pour toi. Cette première source rencontrée est aussi la dernière. Étanche ta soif, une fois pour toutes : tu ne boiras plus.
Qu’il est étrange, dans ces commencements de la vie où un peu de bonheur nous est départi, qu’aucune voix ne vous avertisse : Aussi vieux que tu vives, tu n’auras pas d’autre joie au monde que ces quelques heures. Savoure-les jusqu’à la lie, parce qu’après cela, il ne reste rien pour toi. Cette première source rencontrée est aussi la dernière. Étanche ta soif, une fois pour toutes : tu ne boiras plus. Mauriac