Avaler n’est rien si l’on ne digère : malheur à qui l’oublie ; malheur à qui se rend complice de cette voracité ou de cet appétit sans prudence qui a fait comparer notre siècle à un boa gonflé de papier maculé, et dont la digestion a l’air d’une agonie ! Lisez, mais pensez ; et ne lisez pas si vous ne voulez pas penser en lisant, et penser après avoir lu.
Avaler n’est rien si l’on ne digère : malheur à qui l’oublie ; malheur à qui se rend complice de cette voracité ou de cet appétit sans prudence qui a fait comparer notre siècle à un boa gonflé de papier maculé, et dont la digestion a l’air d’une agonie ! Lisez, mais pensez ; et ne lisez pas si vous ne voulez pas penser en lisant, et penser après avoir lu. Alexandre Rodolphe Vinet