Pour être un prédateur, il faut avant tout avoir les sens aiguisés. Au quotidien, ils ont tendance à s’émousser. La télé, les plats tout prêts, la pollution, l’apathie qui résulte de la vie dans une société automatisée aux émotions préfabriquées : tout concourt à nous ramollir et au bout du compte nos sens sont aussi affûtés qu’un couteau à beurre.
Pour être un prédateur, il faut avant tout avoir les sens aiguisés. Au quotidien, ils ont tendance à s’émousser. La télé, les plats tout prêts, la pollution, l’apathie qui résulte de la vie dans une société automatisée aux émotions préfabriquées : tout concourt à nous ramollir et au bout du compte nos sens sont aussi affûtés qu’un couteau à beurre. Shane Kuhn