Ce que je vis comme une injustice, c’est le manque de la chair de ma chair : mes deux filles et toi. Je suis mutilée. Et comme à ceux à qui l’on a coupé une jambe, mais qui ont toujours mal à ce membre, j’ai mal à toi. À elles,
Ce que je vis comme une injustice, c’est le manque de la chair de ma chair : mes deux filles et toi. Je suis mutilée. Et comme à ceux à qui l’on a coupé une jambe, mais qui ont toujours mal à ce membre, j’ai mal à toi. À elles, Nadine Trintignant