Marceline Caïn : on eût dit qu’elle était mêlée de cendre, de sable et de sang. C’était un petit visage éteint, triangulaire, têtu deux yeux d’un marron très foncé, pailletés de fauve, surtout remarquables par le développement insolite de la prunelle une bouche qui rarement se tenait tranquille, des lèvres minces toujours déchirées par les dents trop pointues, peu de menton et cela sous une très grande chevelure libre, grise avec des reflets rouges comme du brouillard d’usine flottant à la traîne derrière le cou maigre bosselé de ganglions.
Marceline Caïn : on eût dit qu’elle était mêlée de cendre, de sable et de sang. C’était un petit visage éteint, triangulaire, têtu deux yeux d’un marron très foncé, pailletés de fauve, surtout remarquables par le développement insolite de la prunelle une bouche qui rarement se tenait tranquille, des lèvres minces toujours déchirées par les dents trop pointues, peu de menton et cela sous une très grande chevelure libre, grise avec des reflets rouges comme du brouillard d’usine flottant à la traîne derrière le cou maigre bosselé de ganglions. André Pieyre de Mandiargues