La triste condition de l’individu condamné dans une usine à un abrutissant travail engendre forcément dans son âme la haine de l’ordre social. L’usine a fait de l’ouvrier moderne un nomade sans patrie que rien n’attache au sol qui l’a vu naître ou aux institutions qui l’entourent.
La triste condition de l’individu condamné dans une usine à un abrutissant travail engendre forcément dans son âme la haine de l’ordre social. L’usine a fait de l’ouvrier moderne un nomade sans patrie que rien n’attache au sol qui l’a vu naître ou aux institutions qui l’entourent. Gustave Le Bon