À force de ne jamais prendre de coups – et j’étais si fier de cette invulnérabilité ! – je suis devenu pour la souffrance une proie fraîche. J’irai demain à la souffrance comme une bête à l’abattoir.
À force de ne jamais prendre de coups – et j’étais si fier de cette invulnérabilité ! – je suis devenu pour la souffrance une proie fraîche. J’irai demain à la souffrance comme une bête à l’abattoir. François Nourissier