A qui cela importait-il que l’on s’obstine à cheminer ? A personne ici-bas ni au-delà du temps, sauf à nos coeurs battants, à nos muscles, à nos souffles, à notre orgueil aveugle et sourd et à la botte de derrière qui voulait se planter devant. Il en est ainsi de la vie. Elle n’a de foi qu’en elle-même. Quand aucune pensée ne l’entrave elle va contre toute raison sans autre but que d’être encore, un jour, une heure, un pas de plus.
A qui cela importait-il que l’on s’obstine à cheminer ? A personne ici-bas ni au-delà du temps, sauf à nos coeurs battants, à nos muscles, à nos souffles, à notre orgueil aveugle et sourd et à la botte de derrière qui voulait se planter devant. Il en est ainsi de la vie. Elle n’a de foi qu’en elle-même. Quand aucune pensée ne l’entrave elle va contre toute raison sans autre but que d’être encore, un jour, une heure, un pas de plus. Henri Gougaud