A vingt ans, on voudrait tout et on peut raisonnablement tout espérer. A trente ans, on peut croire encore qu’on l’aura. A quarante ans, il est trop tard. Ce n’est pas que l’on ait soi-même vieilli, c’est l’espérance qui a vieilli en soi.
A vingt ans, on voudrait tout et on peut raisonnablement tout espérer. A trente ans, on peut croire encore qu’on l’aura. A quarante ans, il est trop tard. Ce n’est pas que l’on ait soi-même vieilli, c’est l’espérance qui a vieilli en soi. Benoîte Groult