Ainsi nous voyons quantité de misérables scélérats toujours concernés par le remplissage de leur bourse, mais jamais de leur tête, pour lesquels leur richesse même devient une punition, les livrant aux mains d’un ennui torturant. Pour y échapper, ils s’agitent en tous sens, et voyagent ici, là, et partout. Pas plus tôt arrivés quelque part, ils s’enquièrent tout de suite avec inquiétude des amusements et des clubs, comme un pauvre s’enquiert des possibilités d’assistance ; — car bien entendu, le besoin et l’ennui sont les deux pôles de la vie humaine.
Ainsi nous voyons quantité de misérables scélérats toujours concernés par le remplissage de leur bourse, mais jamais de leur tête, pour lesquels leur richesse même devient une punition, les livrant aux mains d’un ennui torturant. Pour y échapper, ils s’agitent en tous sens, et voyagent ici, là, et partout. Pas plus tôt arrivés quelque part, ils s’enquièrent tout de suite avec inquiétude des amusements et des clubs, comme un pauvre s’enquiert des possibilités d’assistance ; — car bien entendu, le besoin et l’ennui sont les deux pôles de la vie humaine. Schopenhauer