Atala me fit un manteau avec la seconde écorce du frêne, car j’étais presque nu. Elle me broda des mocassines de peau de rat musqué, avec du poil de porc-épic. Je prenais soin à mon tour de sa parure. Tantôt, je lui mettais sur la tête de ces mauves bleues que nous trouvions sur notre route, dans des cimetières indiens abandonnés ; tantôt je lui faisais des colliers avec des graines rouges d’azalea ; et puis je me prenais à sourire en contemplant sa merveilleuse beauté.
Atala me fit un manteau avec la seconde écorce du frêne, car j’étais presque nu. Elle me broda des mocassines de peau de rat musqué, avec du poil de porc-épic. Je prenais soin à mon tour de sa parure. Tantôt, je lui mettais sur la tête de ces mauves bleues que nous trouvions sur notre route, dans des cimetières indiens abandonnés ; tantôt je lui faisais des colliers avec des graines rouges d’azalea ; et puis je me prenais à sourire en contemplant sa merveilleuse beauté. François René de Chateaubriand