Au début, j’ai compté les minutes qui me séparaient de sa mort, puis les heures, les jours. Parfois, je me surprends à calculer encore son absence en mois quand, déjà, les années sont si nombreuses à s’être glissées entre nous. Je change sans cesse l’unité de mesure de cette distance. J’arpente les dimensions de l’absence.
Au début, j’ai compté les minutes qui me séparaient de sa mort, puis les heures, les jours. Parfois, je me surprends à calculer encore son absence en mois quand, déjà, les années sont si nombreuses à s’être glissées entre nous. Je change sans cesse l’unité de mesure de cette distance. J’arpente les dimensions de l’absence. Clémence Boulouque