Avec Ray Bradbury, c’est un géant de la littérature mondiale qui disparaît. Un romancier véritablement visionnaire qui a donné ses lettres de noblesse à la science-fiction. (…) Nous avons tous été marqués par Fahrenheit 451, cette fable inspirée des autodafés nazis de livres, adaptée au cinéma par François Truffaut, en 1966. Peu d’œuvres ont aussi bien dénoncé les grands maux de notre siècle : la censure et le totalitarisme, les dangers de la modernité, la société de consommation. Bradbury était un humaniste, inquiet de la survie spirituelle de l’humanité. Cette inquiétude l’a poussé à écrire frénétiquement depuis l’âge de 17 ans, en autodidacte, dans toutes les formes d’écriture : cinq cents nouvelles, trente romans, pièces de théâtre, scénarios. C’était sa façon à lui de “vivre pour toujours”.
Avec Ray Bradbury, c’est un géant de la littérature mondiale qui disparaît. Un romancier véritablement visionnaire qui a donné ses lettres de noblesse à la science-fiction. (…) Nous avons tous été marqués par Fahrenheit 451, cette fable inspirée des autodafés nazis de livres, adaptée au cinéma par François Truffaut, en 1966. Peu d’œuvres ont aussi bien dénoncé les grands maux de notre siècle : la censure et le totalitarisme, les dangers de la modernité, la société de consommation. Bradbury était un humaniste, inquiet de la survie spirituelle de l’humanité. Cette inquiétude l’a poussé à écrire frénétiquement depuis l’âge de 17 ans, en autodidacte, dans toutes les formes d’écriture : cinq cents nouvelles, trente romans, pièces de théâtre, scénarios. C’était sa façon à lui de “vivre pour toujours”. Aurélie Filippetti