Bien des fous sont morts : le fou du roi avec les rois, le fou du village avec les villages, le simplet avec l’assomption du monde complexe. L’un, pourtant, survit en moi et marche toujours dans les rues de mes bourgades secrètes. La nuit, il parle aux murs, aux volets clos des maisons de vacances, aux chouettes, aux chiens errants. Lui offrant depuis toujours le gîte et le couvert quand il passe et frappe à la porte, je l’écoute volontiers, quoiqu’il dise.
Bien des fous sont morts : le fou du roi avec les rois, le fou du village avec les villages, le simplet avec l’assomption du monde complexe. L’un, pourtant, survit en moi et marche toujours dans les rues de mes bourgades secrètes. La nuit, il parle aux murs, aux volets clos des maisons de vacances, aux chouettes, aux chiens errants. Lui offrant depuis toujours le gîte et le couvert quand il passe et frappe à la porte, je l’écoute volontiers, quoiqu’il dise. Michel Host