Ce que je redoute toujours, c’est d’être réduit à un présent qui ne donnerait rien, à un présent muet – muet comme une carte d’identité, comme une pierre tombale. Les mots tuent quand ils nous désignent.
Ce que je redoute toujours, c’est d’être réduit à un présent qui ne donnerait rien, à un présent muet – muet comme une carte d’identité, comme une pierre tombale. Les mots tuent quand ils nous désignent. Jean-Bertrand Pontalis