Ce redoublement de rêverie, cet approfondissement de rêverie que nous éprouvons quand nous rêvons à notre enfance, explique, dans toute rêverie, même celle qui nous prend dans la contemplation d’une grande beauté du monde, nous nous trouvons bientôt sur la pente des souvenirs ; insensiblement, nous sommes ramenés à des rêveries anciennes, si anciennes soudain que nous ne pensons plus à les dater. Une lueur d’éternité descend sur la beauté du monde.
Ce redoublement de rêverie, cet approfondissement de rêverie que nous éprouvons quand nous rêvons à notre enfance, explique, dans toute rêverie, même celle qui nous prend dans la contemplation d’une grande beauté du monde, nous nous trouvons bientôt sur la pente des souvenirs ; insensiblement, nous sommes ramenés à des rêveries anciennes, si anciennes soudain que nous ne pensons plus à les dater. Une lueur d’éternité descend sur la beauté du monde. Gaston Bachelard