Cela me prend, parfois, cette force irraisonnée. Une joie de vivre, l’envie de tout voler, tout croquer, tout distribuer. Cela me vient avec la douceur d’une brise de juin, la couleur d’un taxi au coin d’une rue, le frémissement d’un arbre. Je vibre à l’unisson d’un grand accord qui me plaque sur le monde, je suis belle, je suis bonne, je suis géante, si bien dans chaque fibre de ma peau que l’accord se prolonge et résonne, résonne. Cela dure une minute, une heure, deux heures ou plus, mais je goûte chaque parcelle de ce temps à faire craquer le temps, à le rendre élastique, à y enfourner toute la fougue, la jubilationn, l’énergie du monde.
Cela me prend, parfois, cette force irraisonnée. Une joie de vivre, l’envie de tout voler, tout croquer, tout distribuer. Cela me vient avec la douceur d’une brise de juin, la couleur d’un taxi au coin d’une rue, le frémissement d’un arbre. Je vibre à l’unisson d’un grand accord qui me plaque sur le monde, je suis belle, je suis bonne, je suis géante, si bien dans chaque fibre de ma peau que l’accord se prolonge et résonne, résonne. Cela dure une minute, une heure, deux heures ou plus, mais je goûte chaque parcelle de ce temps à faire craquer le temps, à le rendre élastique, à y enfourner toute la fougue, la jubilationn, l’énergie du monde. Katherine Pancol
Faire craquer le temps, comme un grain de sable aux engrenages de toutes les horloges.