Celui qui entre par hasard dans la demeure d’un poète – Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui – Que chaque noeud du bois renferme davantage – De cris d’oiseaux que tout le coeur de la forêt – [. .. ] Qu’une caresse toute plate de la main – Redonne à ces meubles noirs et taciturnes – La légèreté d’un arbre dans le matin.
Celui qui entre par hasard dans la demeure d’un poète – Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui – Que chaque noeud du bois renferme davantage – De cris d’oiseaux que tout le coeur de la forêt – [. .. ] Qu’une caresse toute plate de la main – Redonne à ces meubles noirs et taciturnes – La légèreté d’un arbre dans le matin. René Guy Cadou