C’est ainsi que la société d’alors voulait la jeune fille sotte et niaise, bien élevée et sans idées, curieuse et pudique, dénuée d’assurance et de sens pratique et, grâce à cette éducation étrangère à la vie, destinée d’emblée à être plus tard, dans le mariage, formée et conduite passivement par l’homme. La coutume semblait la protéger comme le symbole de son plus secret idéal, de la modestie féminine, de la virginité, d’une perfection supraterrestre.
C’est ainsi que la société d’alors voulait la jeune fille sotte et niaise, bien élevée et sans idées, curieuse et pudique, dénuée d’assurance et de sens pratique et, grâce à cette éducation étrangère à la vie, destinée d’emblée à être plus tard, dans le mariage, formée et conduite passivement par l’homme. La coutume semblait la protéger comme le symbole de son plus secret idéal, de la modestie féminine, de la virginité, d’une perfection supraterrestre. Stefan Zweig